Prisca THEVENOT nommée secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel
C’est un visage de la majorité que l’on voit régulièrement dans les médias. Et cela devrait encore s’intensifier: la députée Renaissance des Hauts-de-Seine Prisca THEVENOT a été nommée Secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel, un peu plus d’un an après son entrée à l’Assemblée nationale.
Un échelon de plus pour cette ancienne entrepreneuse et consultante dans le domaine des télécoms, qui avait embarqué dans l’aventure En marche en 2017. Un autre temps. Celui du « nouveau monde » incarné par des flopées de personnalités venues comme elle du privé, avec l’ambition d’apporter du sang neuf à la politique.
Porte-parole de Renaissance
Désormais, Prisca Thévenot est bien installée chez les macronistes. L’élue de 38 ans ne se cache pas. Pendant la bataille des retraites, on l’a vu monter régulièrement au créneau sur les plateaux TV pour défendre la réforme. Porte-parole de Renaissance depuis 2020, elle est habituée à livrer la doxa de son camp.
« Vous avez tout pour être heureuse… mais vous ne l’êtes pas ? Vous cherchez un sens à votre vie ? Vous souhaitez une excellente santé physique et mentale ? »
Sa nomination à ce poste ne devait rien au hasard. 118 CV étaient arrivés sur le bureau du jury du parti, censé désigner l’élue, comme le racontait L’Obs Prisca Thévenot avait devancé tout le monde, sauf l’actuelle députée Maud Bregeon, elle aussi nommée porte-parole à ce moment-là.
Une première candidature en Seine-Saint-Denis
Tout va vite pour celle qui est également devenue conseillère régionale en Île-de-France en 2021. Et pourtant, l’histoire avait mal démarré. En 2017, Prisca Thévenot s’était présentée en Seine-Saint-Denis lors des législatives. En face, selon ses propres mots dans Les jours, se tenait un « dinosaure de la politique »: Marie-George Buffet, figure communiste, élue depuis 1997 dans le département.
Deux mondes. Prisca Thévenot n’avait eu que quelques semaines pour se jeter à l’eau. Elle comptait sur sa connaissance des lieux, elle qui a grandi à Stain, et dénonçait la « candidature de trop » de son adversaire, alors âgée de 68 ans. Raté. L’ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports l’avait largement emporté au second tour.
source: BFM